Camille Aubret, Emmanuelle Huteau, Kristina Kuusisto

Bach, Berlioz, Fauré, tangos

« Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. »

Beaudelaire

 

photo Stefan Flecher

Trois musiciennes se retrouvent autour du son envoutant du bandonéon pour tisser un fil inattendu entre des répertoires éloignés de plusieurs siècles, et qui semblent, pourtant, se correspondre et s’observer avec des regards familiers.

Ainsi, la Nuit d’été s’ouvre avec les variations Goldberg de Bach, emprunte une mélodie enivrante à Berlioz, un poème de printemps à Fauré, avant de poser les pieds en Argentine. Le bandonéon se transforme à l’envie en clavecin, piano ou orchestre symphonique pour camper tout à tour l’ambiance du salon des Bach, du Paris romantique ou des cafés de Buenos Aires.

 

Camille Aubret violon et alto
Emmanuelle Huteau chant
Kristina Kuusisto bandonéon

https://youtu.be/Vp9JfFp4CxU