FOU ? Visages de la folie à la Renaissance

Saint-Vougay

Ma non troppo dans l'exposition du Château de Kerjean

Time 2:30 PM
Château de Kerjean Saint-Vougay, 29440

Ma non troppo à la folie !

Si on ne trouve pas dans la musique publiée au 16e siècle d’équivalent de l’œuvre de Brant ou d’Erasme, la folie pointe parfois son nez dans les chansons qui accompagnent la vie ou dans les spectacles qui la mette en scène.
Certains pastichent des cantiques pour le carnaval, d’autres imitent le style de Rabelais étrillant les mœurs du clergé, d’autres encore laissent libre cours à leur mélancolie.
La folie laisse également des traces dans des noms d’airs (Les Bouffons), de danses (Entrée du Fol) ou dans les titres de ballets (Ballet du monde renversé, Ballet des estropiés de cervelle ou Ballet des andouilles).
Dans un autre pan du répertoire encore, sans que l’on sache exactement quel rapport son nom entretenait avec la folie, La Folia, qui deviendra l’un des plus grands standards de l’époque baroque, fait son apparition.

Les musiques de Jacotin, Ortiz, Machado, Dowland, Du Bailly, Praetorius et des anonymes du 16e siècle.

Camille Rancière, chant, violon, vièle à archet. Jean-Luc Tamby luth et guitare Renaissance. Emmanuelle Huteau au chant et au basson.